#STORYTIME
Je suis née dans l’un des plus beaux pays au monde : La République démocratique du Congo.
Là-bas, j’avais une vie douce et agréable, j’étais entourée d’amour et pleine d’insouciance.
Il paraît que j’étais tellement choyée que pour me faire manger sans caprices, les voisins du quartier venaient me chanter des chansons et m’amuser.
J’avais déjà un petit caractère !
Puis j’ai découvert un autre pays magnifique : la France.
Je ne te cache pas que le froid a été surprenant mais j’ai vite trouvé mes repères.
La petite fille ultra sociable et joyeuse que j’étais ne s’ennuyait jamais !
Je rêvais de devenir médecin et faire le tour du monde pour soigner des gens.
Jusqu’à l’âge de 12 ans j’étais une petite fille assez confiante et sûre d’elle.
Mais quelque chose est venue tout brisé : les premiers a*** ont commencé et se sont éternisés.
Mon monde s’est effondré mais j’ai été incapable d’en parler.
J’ai grandi dans un foyer parfait en apparence…dans lequel le silence faisait la loi.
La peur de perdre mes proches, la peur d’être abandonnée et rejeté m’a muré dans le silence et j’ai tenté, tant bien que mal de me construire malgré tout…
Les v**** et ab*** en tout genre ont fait partie intégrante de ma vie durant les années où je devais construire mon identité de femme.
Ma vision de l’amour était complètement faussé par ce que j’avais subi alors je partais en quête d’un amour parfait…à l’opposé de ce que j’avais connu.
C’est comme ça qu’à 17 ans, j’ai rencontré celui qui était comme un sauveur pour moi.
En lui, j’ai vu la possibilité de changer de vie, d’être réellement aimée et de pouvoir, à mon tour, fonder une famille…mais selon mes propres règles.
C’est cet homme que j’ai fini par épousé et cette histoire a duré environ 10 ans.
Pendant ces 10 ans, j’ai essayé d’être une femme qu’il pourrait aimé, j’ai appris à marcher comme il voulait que je marche, j’ai appris à penser comme il voulait que je pense malheureusement ce n’était pas suffisant.
Puis un adultère suivi de la révélation de la vérité est venu mettre le chaos dans cette relation qui était, de toute évidence, vouée à l’échec.
Malgré ce fiasco, j’ai pu en sortir avec des leçons et l’un des plus beaux trésors de ma vie : ma première fille.
La découverte du monde du travail au lendemain de mon baccalauréat a été une révélation : je découvrais que j’étais douée ! Pour analyser, communiquer, rassembler…
Ma place de « yaya » (aîné en lingala, l’une des langues parlées au Congo) m’a appris à être responsable et autonome.
Mon sens du devoir que j’avais cultivé pendant mes années scolaires (j’étais souvent représentante des élèves) m’a aidé à acquérir facilement la confiance de mes responsables.
Avec tout cela, j’ai pu avoir une expérience riche dans le milieu entrepreneuriale que j’ai découvert à l’âge de 19 ans en parallèle à mes études à La Sorbonne dans un premier temps puis en école de communication, mais aussi en tant qu’employée.
Si j’ai pu avoir la grâce de faire des rencontres extraordinaires, de côtoyer des personnalités du monde des affaires particulièrement inspirantes (Laurent Vimont, Elisabeth Moreno ou encore Alexandre Dana pour n’en citer que trois) et d’être une source de motivation pour les femmes que j’ai encadré, le travail a été pendant longtemps un exutoire.
Malgré mes réussites, mon travail n’a pas suffit à m’épanouir…à remplir le vide que j’avais au fond de moi.
Mon divorce a été brutal et assez violent.
Je me suis retrouvée dans un désert pendant presqu’une année, en mode survie avec un nourrisson.
Mais cette période de ma vie a été l’une des plus belles périodes de mon existence.
Pour la première fois de ma vie, je me retrouvais seule face à moi-même, à mes peurs, à mes angoisses…à mon vide.
Dieu a été mon premier thérapeute. Le plus encourageant, le plus patient et le plus doux.
En sortant de ce désert, je n’étais plus la même et ça a changé toute ma vie.
La femme que tu vois aujourd’hui est née durant ce temps de désert.
J’ai appris à m’écouter, à m’aimer avec justesse pour mieux aimer et comprendre les autres.
J’étais enfin en paix et cette fois-ci, lorsque je souriais c’était pour de vrai !
Je savais que je voulais aider d’autres femmes à sortir de leur sommeil, à oser malgré les obstacles et les difficultés.
J’ai géré un réseau de femmes entrepreneuses, j’ai décidé d’arrêté définitivement le salariat pour travailler uniquement à mon compte en tant que consultante puis formatrice, j’ai animé des conférences dans lesquels j’ai parlé d’audace, de résilience mais aussi de marketing et communication authentique !
Bref, je n’ai pas chômé !
Quelques temps après mon retour en région parisienne, j’ai rencontré Lazare, celui que je vois comme mon « Adam », mon « David », mon ancre.
Si notre situation de départ était loin d’être idyllique, nous avons su reconnaître l’évidence et ensemble, nous avons bâti un couple puis une famille unie et épanouie.
Nous élevons 4 enfants dans les valeurs qui nous sont chers et nous nous attelons à être les meilleurs modèles pour ces êtres dont nous sommes responsables.
La famille, c’est le premier socle, la première société dans laquelle nous faisons nos pas, nous expérimentons l’amour, nous cultivons l’estime et la confiance en soi.
Ce n’est pas parce qu’on a manqué d’une structure stable que l’on ne peut pas se reconstruire et offrir un environnement plus sain pour les siens.
C’est là que se trouve l’essence même de notre mission commune et de la mienne particulièrement.
En aidant des femmes à (re)trouver leur place, j’apporte ma pierre à l’édifice pour un monde avec des couples et des familles solides.
Aujourd’hui, j’accompagne des femmes qui ne veulent plus subir le poids de leur passé et qui veulent s’affranchir de toutes les limitations mentales pour construire la vie dont elles rêvent vraiment.
Une vie dans laquelle elles sont toujours alignée avec ce qu’elles sont et dans laquelle elles cultivent le plein épanouissement.
Rejoins le prochain embarquement pour vivre toi aussi cette transformation !